Le Plongeoir Restaurant de la Mer - 06300 Nice

Une belle suprématie …

Un site Niçois « emblématique » ne pouvait que demeurer dans l' « emblématique » !

Ainsi, d'un restaurant relié à un kiosque érigé sur un rocher au milieu des flots de la Méditerranée à la fin du XIX ème siècle c'est l'architecte René Livieri qui, en 1941, va lui imposer un nouveau « chemin de vie » en le muant en un plongeoir à deux étages qui, finalement, suite à un grave accident, fermera en 1980 suite à une mesure administrative, l'aventure « plongeuse » prenait brutalement fin …

C'est Marc Dussoulier qui va avoir non pas l'idée saugrenue mais « géniale » d'en faire une table que le tout Nice (mais pas que) allait courir (fonction de cela il est prudent de réserver bien à l'avance), un espace dégustation haut en couleur plutôt haut de gamme qui va mettre en exergue les deux plateaux et les plongeoirs en ligne de mire autant dire qu'une vue plus plongeante sur la Grande Bleue vous aurez bien du mal à la trouver sur la Côte, il n'est que la Réserve juste à côté qui soit en mesure de lui disputer quelque part cette (relative) « suprématie » !

L'accueil de Christophe Prosper, le directeur du lieu, fera, quant à lui, indéniablement dans la belle affabilité.

Le tataki de thon mi-cuit aux herbes, pointes de Guacamole sur Focaccina, ses radis, m'interprétera une fort séduisante prestation sur la base d'un produit de première qualité, une prestation qui manifestement marquera les esprits, ou alors je n'y comprends plus rien !.

Le filet de bœuf poêlé, cuisson idoine, origine Lituanienne, sa purée de pomme de terre maison, ses asperges vertes, filet d'huile de persil et sauce Chimichurri, ne démentira en rien le savoir-faire d'un chef, Grégory Mélani, qui n'aura réellement pas à rougir de son don.

Côté desserts, la tarte au citron revisitée et meringuée conseillée par Lucas et l'entremet exotique constitueront l'essentiel du plateau de pâtisseries maison du jour, un choix quelque peu restrictif si l'on se réfère au niveau de l'enseigne (mais, avouons-le, je reste très dessert), et me voilà prêt à tous les « sacrifices » pour combler mes appétits pâtissiers, les deux spécimen se verront ainsi requis sur le champ (et n'allez pas y voir là un quelconque caprice de ma part) et assimilés non sans un certain bonheur …